Vue d' artiste: crise de nerf

On cris trop fort.

Ce qui devait Arriver, Arriva.

Sans réfléchir, je passe par le coin pause du "Champignol" le chef de service, pas de bol, c'est l'heure de son café, en compagnie de "Mouloud" 'le sous pape'. Il me regarde d'un air mi amusé mi courroucé, en train d'empiéter sur son territoire. Mon sang ne fait qu'un tour, devant son air narquois, je vois rouge. Je jette les deux feuillets de papier sur la table et, lui crache : "Occupez vous en vous, de cette histoire de fou, au lieu de vous foutre de ma gueule. En un coup de fil, vous solutionneriez assurément le problème".

Un cobra l'aurait piqué, qu'il n'aurait pas bondit plus vite de son siège. Il me rugit au visage : "Bougre de ... ce n'est pas de ma faute, on m'a dit de faire comme ça!". Un cadre qui vous avoue ses magouilles, tout en vous agressant, vous ne connaissiez pas? Et bien celui-la, il est toujours aussi nul. Mais cette fois là, c'en est trop pour moi. En réplique, je lui lâche : "décidément, vous n'êtes bon qu'à nous emmerder".

Des collègues alertés par les éclats de voix, interviennent, ils me font entreprendre un replis stratégique. Jean-Marc, alias mouloud, ne moufte pas, il me connaît bien et, n'est pas du genre kamikaze. Mais l'autre trou du cul, lui ne l'entend pas ainsi et continue à me narguer du regard et de la voix, accompagnant notre retraite. Quelques instants plus tard bravant les conseils de prudence de mes camarades, je décide de rentrer chez moi pour essayer de me calmer et penser à autre chose.

Au quart du parcours, un sursaut d'orgueil me fait faire demi-tour. Revenus dans l'atelier, après un quart d'heure de discussion malaisé avec mes collègues, qui ne veulent plus entendre parler de cette histoire et, se remettent au boulot comme si de rien était.

je revois rouge. Comme, je n'ai plus l'objet de mon courroux en vue, je m'en prends à ce qui me passe à portée de main, l'étagère des machines en pannes est bourrée : Je fais le ménage! Je choppe un écran et je le lance de toutes mes forces par terre: boum, implosion, et de .... 2, et une imprimante, et de ... 2 . Le pauvre Philou 'notre chef d'équipe', qui se pointe et qui me crie horrifié : "arrête tu bousille ta carrière ", je lui réplique : "Non du ... et je vais te bousiller la tête, si tu reste la", tout en faisant des moulinets du cadavre de ma dernière victime. Il s'enfuit, poursuivit par les débris du carnage!

Après cette violente décharge d'adrénaline, je vais hurler sous la fenêtre de l'autre andouille : "S'il y a des représailles, je vous explose votre tronche d'imbécile" et, je reprends le chemin de mon domicile. Arrivé chez moi, COSETTE m’accueille par un "déjà là" interrogatif. Après un bon moment de calme, le temps que je reprenne avec difficulté conscience de la réalité et je lui explique le cirque.

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