Vue d' artiste : Ou est-ce

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Avril 2001, m'enfin, voyons?

Décidément, il faut éclaircir les idées de mes gestionnaires administratifs, Je prend rendez-vous avec l'assistante sociale de la DD13, la seule que je connaisse un peu.

Le 11 avril, je vais à la section locale de la CGT ou j'y est un bon contact. "Salut MARC.
Tiens, POLO, qu'est qui t'amène. Tu as repris?"

J'ai mon dossier sous le bras, je déballe mon sac. Après quelques longues minutes d'explications et de consultation de mon dossier : "Hé bien, il n'y vont pas avec le dos de la cuillère", me souffle un MARC impressionné.

Quelques instant de réflexion et un coup de fil à un camarade plus tard, il me propose : "Il serait bien que tu fasse signer une pétition refusant cette mutation par tes collègues, je la joindrais aux pièces que  je vais faxer dès maintenant à la Fédé à PARIS. " Aussitôt dit, aussitôt fait, photocopies, fax, et je lui promets la pétition pour le sur-lendemain.

Le lendemain Jeudi 12 avril, je me rend chez l'Assistante Sociale, qui je n'en doute encore pas, va régler, au moins en partie mon problème. Après avoir fait le bilan : de mes dettes, de mes capacités financières et psychologiques ainsi que de l'enveloppe des dépenses prévisibles, elle décroche son téléphone et appelle la Responsable de la Gestion Administrative de la DSEM PARIS. Elle met l'ampli en route. Au bout d'une minute la réponse cinglante arrive "Madame, cet agent n'a besoin d'aucune aide, nous lui rembourserons ces frais, dès qu'il sera installé"; Mme GIRARDIN coupe le son, en voyant ma mine s'assombrir, au propos mesquins de son interlocutrice. Au bout d'une demi heure de négociations stériles, mon assistante demande les coordonnées du contact social dont dépend VILLEPINTE. Encore 15 minutes de palabres pour avoir le numéro de téléphone de l'Assistante Sociale de BOBIGNY. Au coup de fil suivant, les deux collègues se concertent et échanges leur informations.
Synthèse, elles ne peuvent que soutenir mes demandes, dont le résultat reste de toutes façons à la discrétion de ma Direction. Conclusion, il est particulièrement risqué pour moi de mettre les pieds à VILLEPINTE.

Vendredi 13 avril 2001 J'ai préparé un recours au Tribunal Administratif, je le dépose au greffes, en allant chez les rigolos de L'ARM, ou des papiers m'attendent. Je rencontre le Responsable, il m'offre un café matinal, le temps de m'expliquer en termes civilisés, que je n'ai plus rien à faire in situ et que plus loin je serait mieux se sera. Je lui répond dans la même veine, qu'il serait bien étonnant qu'il n'entendit plus parler de moi!

Je me rend ensuite, dans les ateliers de mon ex service, y passer le restant de la matinée. J'y remplit de la paperasse, je passe un fax à ma direction de PARIS, je fait des photocopies, je discute avec mes collègues et leurs fait signer ma pétition. A midi je suis invité au pot de départ du "blond". Un bon collègue qui s'est faufilé dans une autre direction, avec un peu de promo au passage. Superbe casse croûte arrosé, dans la bonne humeur, jusqu’à 16 heures, sans voir l'ombre d'un chef de centre.

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